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Durée : | Domaine de pastorale : |
Valeurs, vertu, conviction : | |
Rédaction : Thérèse Séguin-Touchette et Danielle Bourgie | |
Visée pastorale : | |
Description de l'activité : Célébration pénitentielle pour le temps du Carême 2007. Au cours de cette célébration, les élèves se rappelleront quelques éléments de la vie spirituelle qui ont été proposés lors de la célébration du mercredi des Cendres, participeront à une réflexion communautaire sur le pardon et recevront le sacrement de la réconciliation s'il y a lieu. | |
Préparons-nous à cette célébration pénitentielle en adoptant une attitude de recueillement.
Aujourd'hui, nous allons célébrer le Pardon de Dieu. Nous le savons, Jésus pendant sa vie sur la terre, a marché sur les routes de son pays. Partout, il a annoncé le grand amour de Dieu pour les humains. Il a parlé du projet de Dieu, de son rêve de nous voir toutes et tous réunis, nous aimant les uns les autres et vivant dans sa paix.
J'invite la chorale (ou l'assemblée) à chanter ensemble le chant-thème du Carême.
« Réjouissons-nous! »
Rappelons-nous que nous formons une grande famille et que nous sommes réunis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Amen
Dieu notre Père, nous sommes tes enfants et tu nous aimes sans limites. Au cours de ce Carême, nous avons écouté ta parole, prié et intégré dans notre vie des moyens de nous approcher de toi. Nous n'avons pas toujours réussi. Et parfois, nous avons de la difficulté à aimer comme tu nous le demandes et il nous arrive de ne pas écouter ta Parole.
Aujourd'hui, tu nous appelles à changer nos cœurs, à revenir vers toi. Tu nous appelles à célébrer ton amour qui pardonne toujours et à te rencontrer dans le sacrement du pardon.
Donne-nous ton Esprit; qu'il nous aide à prendre la route avec Jésus. Cette route, nous le savons, nous conduit jusqu'à toi.
Nous te le demandons par Jésus, ton Fils.
Amen
J'invite les membres de l'assemblée à dessiner une petite croix sur leur front, leur bouche et leur cœur pendant que je dis ces paroles :
Seigneur, ouvre ma pensée, que je comprenne ta Parole. (Croix sur le front)
Seigneur, ouvre mes lèvres, que je partage ta Parole. (Croix sur les lèvres)
Seigneur, ouvre mon cœur, que je vive ta Parole. (Croix sur le cœur)
Préparons-nous afin d'accueillir la parole de l'Évangile de saint Luc.
Jésus leur raconta cette parabole :
Un homme avait un figuier. Un jour, il vient pour y chercher des figues, mais il n'y en avait aucune. L'homme dit à son employé, le vigneron : « Cet arbre-là, on s'en occupe depuis trois ans. Il devrait donner des fruits cette année et il ne l'a pas fait. Coupe-le. Il ne fait que rendre la terre plus pauvre. »
Le vigneron lui répond : « Donne-lui encore une chance; je vais lui donner de l'engrais et retourner la terre. Si le figuier ne donne encore rien, alors tu le couperas. »
Parole de Seigneur.
Louange à toi, Seigneur Jésus.
Nous sommes déjà rendus au mois d'avril et nous savons que le printemps approche. Les agriculteurs et les jardiniers songent à préparer leurs vergers et leurs terres car il faut commencer tôt. Dans ce texte de l'Évangile, Jésus se présente comme un jardinier patient, prêt à tout pour nous éveiller à la vie en lui. (Signes d'Aujourd'hui, #188, novembre-décembre 2006)
Alors que l'employeur de la parabole est prêt à lever les bras et à couper le figuier, le vigneron propose de lui donner encore une chance. En effet, il croit qu'avec un peu plus d'effort, un peu plus de patience, cet arbre produira du fruit.
Dans cette parabole, Jésus est le vigneron qui ne cesse de croire en nous. Malgré nos lenteurs à grandir dans la foi, malgré nos longs silences, il ne cesse de croire en nous. Nous qui sommes les premières et les premiers à perdre patience avec nous-mêmes et avec les autres, il ne cesse de croire en nous. Nous qui avons de bonnes intentions, mais qui n'arrivons pas toujours à intégrer notre vie de foi dans notre quotidien, il ne cesse de croire en nous.
Et nous, pouvons-nous aussi croire en lui? À son amour sans limites? À son pardon?
(Peut se vivre avec ou sans sacrement de la réconciliation)
À la célébration du mercredi des Cendres, nous avons été invités à choisir des actions à vivre pendant le Carême. Pour nous aider, nous avons présenté des flammes symboliques avec des idées pour la mise en application. Nous allons maintenant reprendre quelques-unes de ces flammes et nous en servir pour une réflexion afin de nous préparer le cœur pour le pardon.
Rappelons-nous que nous avons choisi le symbole de la flamme pour représenter que, sous la cendre, des petites braises peuvent survivre et qu'il ne suffit que d'un souffle pour produire une flamme. Le souffle de l'Esprit Saint dans notre vie peut aussi attiser notre foi et en faire un grand feu de joie. Quelques élèves vont se présenter pour lire une petite réflexion afin de nous aider dans notre préparation.
J'invite les élèves qui ont été choisis à présenter leur flamme une par une.
La flamme de la prière nous rappelle de faire de la place dans nos journées pour rencontrer Dieu.
Est-ce que nous prenons un temps de silence dans nos journées pour parler à Dieu? (pause)
Demandons-nous à Dieu de nous accompagner dans nos journées, dans notre travail, dans nos déplacements? (pause)
Est-ce que nous le remercions pour les bonnes choses de la vie; est-ce que nous lui demandons de la force pour affronter les obstacles et les défis? (pause)
La flamme du jeûne nous rappelle que nous pouvons être solidaires des personnes dans le besoin en nous privant de certains luxes dans notre vie. Le jeûne nous permet aussi de nous approcher un peu des souffrances que Jésus a vécues pendant ses derniers jours.
Avons-nous consciemment fait un effort pour nous priver de quelques heures de télévision, de jeux ou d'ordinateur? (pause)
Avons-nous consciemment fait un effort pour apprécier la nourriture qui nous est servie, en limitant nos portions pour ne pas en gaspiller? (pause)
Avons-nous consciemment fait un effort pour ne pas dépenser de l'argent inutilement? (pause)
La flamme de la joie nous rappelle qu'il est important d'apporter de la joie dans nos rencontres, dans notre travail et aux autres.
Avons-nous porté une attention spéciale à la joie? Dans nos familles, dans nos salles de classe, auprès de nos amis? (pause)
Avons-nous fait preuve d'esprit d'équipe et d'encouragement; avons-nous été vrais dans nos relations? (pause)
Avons-nous cherché à faire plaisir à des personnes qui nous entourent sans chercher de récompense? (pause)
La flamme du partage nous rappelle de donner aux gens dans le besoin, mais aussi de faire attention à ne pas gaspiller ce que nous avons.
Pendant le Carême, est-ce que nous avons participé à un jeûne-jeunesse ou à un projet d'entraide de la paroisse ou de l'école? (pause)
Avons-nous donné gratuitement de notre temps, de notre énergie à une personne dans le besoin? (pause)
Est-ce que nous avons porté une attention particulière à notre consommation d'énergie, d'eau et de papier, et aux autres ressources afin de ne pas en gaspiller? (pause)
La flamme du pardon nous rappelle qu'il est bon de se réconcilier avec les personnes et avec Dieu quand les liens ont été brisés. Aujourd'hui, notre célébration pénitentielle nous permet de prendre le temps d'y réfléchir.
Pendant le temps du Carême, avons-nous pris des mesures pour rebâtir des liens qui ont été brisés? (pause)
Avons-nous posé des gestes de réconciliation? (pause)
Est-ce que nous avons pris le temps de nous rapprocher de Dieu? (pause)
Avons-nous accordé un pardon ou demandé à être pardonné? (pause)
Merci beaucoup.
Au cours du Carême, nous avons voulu nous approcher de Dieu et de notre prochain. Les réflexions que nous venons d'entendre nous aident à prendre conscience de nos manques. Cependant, nous savons que Dieu, dans son amour sans limites, ne cesse de croire en nous. Quand nous nous tournons vers Lui dans un mouvement de pardon, il nous accueille et nous invite à nous reprendre.
Écoles élémentaires : explication de la démarche pénitentielle qui suit.
Écoles secondaires : donner des directives au besoin (on peut s'inspirer des étapes qui suivent).