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La guignolée

Annexe 3 – La tradition de la guignolée


Chanson de la guignolée

Bonjour le maître et la maîtresse et tout le monde de la maison.
Nous avons pris une coutume de v'nir vous voir une fois l'an!
Une fois l'an n'est pas coutume, la guignolée vous la devez!

La guignolée, généreuse tradition

La guignolée s'inscrit depuis belle lurette au nombre des traditions du temps des Fêtes chez les Canadiens français. Mais son origine serait beaucoup plus ancienne.

Selon les historiens français, on la célébrait déjà du temps des druides! Oui, oui, les druides, comme dans Astérix. Mais à cette lointaine époque, il ne s'agissait pas d'une quête pour les pauvres : on célébrait la cueillette du gui (d'où le nom) sur les chênes des forêts sacrées. Au cours des siècles, le gui est devenu décoration du temps des Fêtes et prétexte à doux baisers. Puis, la guignolée s'est transformée en jour de générosité envers les démunis.

En France (où la tradition s'est perdue), les pauvres allaient eux-mêmes de maison en maison, le premier de l'An.

Au Canada français, la Société Saint-Vincent-de-Paul a instauré la coutume il y a environ 100 ans. Ce sont des bénévoles qui quêtent pour les défavorisés, la semaine avant Noël.

Au début du siècle, de joyeux groupes de sept ou huit personnes emmitouflés dans leurs fourrures couraient frapper de porte en porte en chantant le fameux refrain de la guignolée. Le maître de la maison venait ouvrir en grande pompe et, après avoir offert un peu d'argent ou de nourriture, il faisait entrer les membres de la troupe et leur offrait un verre de caribou pour les réchauffer. Le même manège se répétait à la porte voisine. On ne manquait jamais de bénévoles!

Extrait des archives de la Société Saint-Vincent-de-Paul au Canada.


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