Trousses d'animation pastorale
Temps forts liturgiques : CARÊME/PÂQUES
Trousse du Carême 2009 – Cycles intermédiaire et secondaire
Annexe 20 : Au service des autres
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Les élèves et le personnel de l'école élémentaire catholique Sainte-Lucie de Long Sault ont pris part à la Marche des clochettes, organisée par l'école, en collaboration avec le Bureau de la santé. Cette Marche des clochettes, qui se déroulait dans la cour de l'école, avait pour but de sensibiliser les jeunes et les gens de la communauté à l'un des vrais sens de Noël : le partage. Voilà la valeur que le personnel de l'école a décidé de véhiculer à Noël. En effet, à l'occasion de la fête de Noël, de généreuses personnes offrent des présents au personnel de l'école que fréquente leur enfant. Cette année, le personnel de l'école Sainte-Lucie a décidé, d'un commun accord, de demander aux parents de « Donnez au suivant », c'est-à-dire qu'au lieu d'offrir des présents au personnel de l'école, ils remettent un don à un organisme de charité de leur choix. Et la réponse de la communauté fut très appréciée. Lors de la Marche des clochettes, les élèves marchaient au son de la musique avec une pancarte indiquant le nom de l'organisme à qui seraient acheminés leurs dons. Les élèves de la maternelle et du jardin ont décidé de donner des jouets pour Toys for Tots. Les amis de la 1re et de la 2e année ont aidé leur prochain en faisant un don en argent au Centre Agape. Les élèves des 3e, 4e, 5e et 6e années ont donné de l'argent, des chèques-cadeaux et des couvertures à la Maison Baldwin. Quant aux élèves de la 7e année, ils ont amassé des sous et ont acheté ou fabriqué des cartes de Noël pour les résidantes et les résidants de la Villa Saint-Joseph. Finalement, les élèves de la 8e année ont fait un don au Sparky's Toy Drive afin d'embellir le Noël d'un autre jeune. 
Quelle merveilleuse initiative mise de l'avant par le personnel et les élèves de l'école! Quel beau geste de partage! Une autre preuve que, ensemble, nous pouvons faire toute une différence pour les gens de notre entourage. Gilles Lalonde Extrait du Journal L'AREFlexion, numéro de décembre 2007 |
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Suivant le thème pastoral de 2007-2008 « Il est temps... Prenons notre élan », trois élèves de l'école catholique Sacré-Coeur de Timmins ont adopté une attitude positive pour vivre concrètement les valeurs évangéliques ciblées : au mois de septembre, la RESPONSABILITÉ, au mois d'octobre, le PARTAGE et au mois de novembre, la PAIX. Paige-Lee Baril, élève de 7e année, s'est engagée avec sa mère à faire du vélo de Timmins à Sudbury. Elles ont fait le voyage tout en recueillant des fonds pour la Société canadienne du cancer. Elles ont choisi de faire ce trajet en pensant aux nombreuses personnes atteintes du cancer qui doivent prendre cette même route pour recevoir leur traitement. Par cette initiative, Paige a pris son élan vers la responsabilité de l'engagement communautaire. De son côté, Ellis Garneau, élève de 5e année, a remis une somme d'argent au Centre de traitement pour enfants, plus spécifiquement au programme Kiwanis Kids in Motion, groupe qui organise des activités pour des enfants en fauteuil roulant. Ellis a remis l'argent qu'il avait gagné pour avoir été le plus jeune participant à un tournoi de pêche. Il est évident qu'Ellis a pris son élan vers le partage! 
Au mois de novembre, Mélanie Marttala, élève de 8e année, se préparait à célébrer son 13e anniversaire de naissance. Mélanie a voulu que cette célébration ne soit pas comme les autres. Touchée par le cancer de sa grand-mère et d'autres personnes qui lui tiennent à cœur, Mélanie a décidé d'inviter le plus d'amies et amis possible à sa fête leur demandant non pas des cadeaux, mais les invitant plutôt à faire un don à la Société canadienne du cancer ou à l'Hôpital SickKids de Toronto pour la recherche sur les tumeurs au cerveau. La fête a permis d'amasser un peu plus de 1 000 $. Mélanie a pris son élan et, par ce fait, a répandu la paix et l'espérance autour d'elle. L'école catholique Sacré-Coeur est très fière de ces trois élèves qui ont honoré leur engagement envers leur communauté! Vraiment, ces jeunes ont pris leur élan pour vivre les valeurs évangéliques de la responsabilité, du partage et de la paix. Paige-Lee, Ellis et Mélanie sont passés à l'action pour transformer leur milieu. N'est-ce pas l'une des découvertes du vrai bonheur? Sylvie Petroski Extrait du Journal L'AREFlexion, numéro de mars 2008 |
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« Dieu est passé par moi pour vous donner espoir. » Je suis une mère de trois enfants âgés de quatorze, de douze et de trois ans. J'ai récemment complété mes études collégiales. Mon dernier cours était un cours de sociologie. Je n'oublierai jamais le dernier projet de la session intitulé « Sourire ». Le projet consistait à se rendre dans un lieu public, à sourire à un minimum de trois personnes différentes et à noter leurs réactions. Sociable de nature, j'ai l'habitude de sourire aux gens tout en les saluant. Alors, j'ai cru qu'il s'agissait d'une bagatelle pour moi. Un matin glacial du mois de mars, j'accompagnais mon mari, Ralph, au McDonald pour prendre un petit déjeuner avec notre fils cadet. Nous étions en file pour commander quand, tout à coup, les gens autour se sont éloignés, même mon mari. Figée sur place, un sentiment de panique s'empara de moi et, tout en me retournant lentement afin de voir de quoi il s'agissait, une odeur nauséabonde me coupa le souffle. Derrière moi se tenaient deux pauvres hommes, des sans-abri, qui avaient besoin d'un bon bain. Je baissai les yeux vers le petit homme près de moi qui me regardait en souriant. Ses merveilleux yeux bleus étaient remplis de la lumière de Dieu comme s'il voulait être accepté. Il me dit « Bonjour! », tout en comptant sa monnaie. Son compagnon jouait avec ses mains en attendant d'être servi. J'ai supposé que cet homme avait un handicap mental et que le petit homme aux yeux bleus était son gardien. En retenant mes larmes, je leur fis signe de passer leur commande. La jeune dame au comptoir leur demanda ce qu'ils voulaient. « Deux cafés, madame, c'est tout! ». C'était tout ce qu'ils pouvaient se payer. Car, pour se réchauffer un peu, ils devaient acheter quelque chose. Tout à coup, j'ai senti une grande impulsion et j'ai presque embrassé le petit homme. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que les clientes et les clients me regardaient et jugeaient mes actions. Au moment d'être servie, j'ai souri et j'ai demandé à la dame d'ajouter un deuxième plateau avec deux déjeuners complets. Je suis allée porter le plateau orangé aux deux hommes, puis j'ai mis ma main sur la main froide du petit homme. Il me regarda, les yeux pleins de larmes et me dit : « Merci! ». Je me suis penchée vers lui et lui ai tapoté la main en disant : « Dieu est passé par moi pour vous donner espoir! » J'ai versé quelques larmes et suis retournée rejoindre mon mari et mon fils. Quand je me suis assise, mon mari m'a souri et m'a dit : « Voilà pourquoi Dieu t'a placée sur ma route, chérie, pour me donner espoir! » Nous nous tenions les mains et, à ce moment précis, nous savions que c'est seulement à cause de la grâce que nous avons reçue que nous pouvons donner. Nous ne sommes pas des pratiquants, mais des croyants. Ce jour là, j'ai vu la lumière pure de l'amour de Dieu. Je suis retournée au cégep, au dernier cours, avec cette histoire en main. J'ai donné mon exposé à ma professeure qui l'a lu. Ensuite, elle me demanda si elle pouvait en faire la lecture aux autres. J'ai acquiescé. Elle a lu mon texte et, à ce moment là, j'ai compris que tous les êtres humains partagent ce besoin d'aimer et d'aider tout comme nous avons besoin d'être aimés et d'être aidés. À ma façon, j'avais touché les gens au McDonald, mon fils, mon mari, ma prof, les étudiantes et les étudiants dans ma classe. J'en ai retenu une grande leçon : l'acceptation inconditionnelle. « Plusieurs personnes entreront et sortiront de votre vie, mais seulement les vrais amis laisseront leurs empreintes sur votre cœur. » « Dieu nourrit tous ces petits oiseaux, mais il ne lance pas la nourriture dans leur nid! » 
Auteure inconnue Extrait du Journal L'AREFlexion, numéro de décembre 2007 |
Pour bien commencer le Carême 2008, les 8 et 9 février dernier, à la paroisse Saint-Joseph d'Orléans, s'est tenu un jeûne de 24 heures sur le thème du « Défi jeûn'esse ». Cette initiative fut possible grâce à l'implication d'animateurs et d'animatrices de pastorale du CECLFCE et de la pastorale jeunesse du diocèse d'Ottawa. C'est une activité qui fait partie du projet « Jeun'entre » qui vise les jeunes des écoles secondaires et des groupes de jeunes de la région d'Ottawa. Le projet « Jeun'entre » cherche à créer des liens entre les jeunes de la communauté, des écoles et du diocèse. Ce projet a été développé en quatre parcours. Le premier parcours était le « Défi jeûn'esse » qui a permis aux élèves de relever le défi d'un jeûne de 24 heures. Cette activité a également permis aux jeunes de prendre conscience de l'abondance dans leur vie, de créer des liens entre eux et de collaborer avec divers organismes dans la région. Les participantes et les participants, provenant de trois écoles secondaires, Béatrice-Desloges, Franco-Cité et Garneau, se sont volontairement privés de consommer de la nourriture pendant 24 heures, entre 15 h 30 le vendredi 8 février et 15 h 30 le samedi 9 février. Durant cette période, les jeunes ont eu l'occasion de vivre des activités éveillant leur foi catholique ainsi que d'écouter des témoignages variés. Vendredi soir, le groupe s'est rendu à l'école secondaire Garneau pour vivre la Passion selon saint Marc. Cette présentation sera reprise lors du troisième parcours de « Jeun'entre », sous le thème de « Vivre SA Passion », alors que les élèves présenteront la Passion dans leurs écoles et dans leurs églises respectives durant la Semaine sainte. Les témoignages du vendredi soir portaient sur l'importance du partage avec Gaston Savage de Développement et Paix et sur l'importance d'être solidaire avec Annick Morin, une jeune ayant pris part aux Journées mondiales de la jeunesse. Les élèves ont donc profité de l'occasion pour échanger avec ces deux modèles. Avant d'aller se coucher, les jeunes ont pris le temps de se recueillir et de vivre un temps de prière à la façon de Taizé. Ce recueillement, accompagné de chants et de Paroles de l'Évangile, a très bien terminé la soirée. Le lendemain, pour partir du bon pied, des jeunes du groupe Esprit-Jeunesse sont venus animer la prière du matin. Les chants étaient encore de la partie. C'était très agréable pour les élèves de vivre une session de prière animée par d'autres jeunes pas tellement plus âgés qu'eux. Les participantes et les participants ont ensuite écouté attentivement Pierre et Claudette Lavoie, membres de la Saint-Vincent de Paul d'Orléans. Ces derniers ont traité des réalités de la pauvreté dans notre milieu, et ce, même dans un milieu bien nanti comme la communauté Les jeunes se recueillent et vivent un temps de prière à la façon de Taizé. Ce témoignage a mené à comprendre l'importance d'un carême de partage et à mettre en commun nos valeurs chrétiennes. Les élèves ont également discuté du deuxième parcours du projet « Jeun'entre » qui est celui du « Jeun'dépasse ». Ce parcours vise à prendre part à un projet partage au profit d'un organisme ou d'une cause communautaire durant le Carême tout en offrant une compétition saine entre les écoles participantes. Ce cheminement permettra également aux élèves de se dépasser, personnellement et collectivement. Pour terminer le jeûne, les élèves ont eu l'occasion de rencontrer l'archevêque du diocèse d'Ottawa, Monseigneur Prendergast. Ce dernier a répondu à toutes les questions des jeunes. À la suite de la rencontre avec l'archevêque, les parents et les membres de la communauté étaient invités à venir se joindre au groupe de participantes et participants à 15 h 30. Cette heure marquait la fin officielle du jeûne des élèves et un léger goûter leur a été servi. Ensuite, toutes et tous étaient invités à la célébration eucharistique de la paroisse Saint-Joseph. La messe était animée par les jeunes du « Défi jeûn'esse ». Voici quelques commentaires d'élèves à la suite de l'activité :
Le projet « Jeun'entre » se poursuivra tout le long du Carême 2008. En fait, le dernier parcours du projet sera vécu le 26 mars prochain au diocèse d'Ottawa. Ce sera une soirée animée de prières de Taizé et un Forum jeunesse invitera les jeunes à s'exprimer sur leur place au sein de l'Église. Quelle excellente occasion pour les jeunes de nourrir les liens entre eux ou même d'en créer de nouveaux! Gisèle Dion-Fortin Extrait du Journal L'AREFlexion, numéro de mars 2008 |
Quand la vie se donne… l'espérance veille Noël 2007, à l'école secondaire catholique Garneau d'Orléans, a été célébré un peu différemment… En effet, tous les élèves et le personnel de l'école ont été invités à prendre part à un projet intitulé « noel@cheo/garneau ». L'objectif était de manifester notre soutien aux enfants malades qui se trouvent au Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO), tout spécialement aux enfants francophones, en leur offrant, pour Noël, des livres en français ainsi que des consoles de jeux vidéo, des jeux vidéo et des accessoires pour ces derniers. Les élèves de 7e année ont fabriqué mille deux cents pères Noël en mousse, qui ont été fièrement portés en guise de solidarité envers les enfants malades du CHEO. Les élèves de 8e année ont versé cinq dollars chacun afin de prendre part à une journée d'activités organisée et animée par l'animateur de pastorale et l'animateur culturel de l'école. De leur côté, les élèves de la 9e à la 12e année ont accepté de fournir l'argent nécessaire en vue de répondre à une partie des besoins des enfants du CHEO. En l'espace de trois semaines, deux mille dollars ont été amassés. Le responsable du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques, M. Michel Levesque, nous a remis des livres en français d'une valeur de sept cents dollars, livres qui ne nous ont coûté que cinq cents dollars. De son côté, Nicole Cyr, élève de 12e année qui travaille dans un magasin Future Shop, nous a mis en contact avec le gérant de son magasin. Ce dernier nous a laissé, pour un montant de mille cinq cents dollars, trois consoles Xbox 360 et une quinzaine de jeux vidéo (sans compter différents accessoires pour les jeux vidéo), le tout d'une valeur de trois mille dollars. Devant une telle réponse à l'appel de Jésus Christ qui nous invite à partager avec les plus démunis et devant tant de générosité à l'occasion de Noël 2007, un grand merci au nom des enfants du CHEO qui bénéficieront de ce geste de partage. Gilles Thériault Extrait du Journal L'ARÉFlexion, numéro de mars 2008 |
